Étude de l’impact de l’épandage de matière fertilisante d’origine résiduaire sur le transfert des éléments traces métalliques dans les agrosystèmes de Nouvelle-Calédonie.
La valorisation des matières fertilisantes d’origine résiduaire (mafor) par un retour au sol est une pratique permettant d’assurer la préservation des stocks de matière organique des sols dans le but d’une production agricole ainsi qu’un recyclage intégré des déchets organiques. Cependant, l’épandage des mafor est réglementé par des normes qui fixent des seuils maximums sur différents contaminants dont les éléments métalliques.
En Nouvelle-Calédonie les sols et les mafor sont riches en éléments métalliques (en particulier nickel et chrome) et ne répondent pas aux critères de la réglementation métropolitaine permettant leur épandage. Un questionnement est soulevé sur la mise en place d’une réglementation spécifique et adaptée aux caractéristiques agro-pédologiques du territoire.
Ce travail de thèse s’inscrit ainsi dans ce contexte et a pour objectif d’évaluer le transfert des éléments métalliques dans le système sol-eau-plante suite à des apports de mafor.
Financements : Contrat doctoral UNC / IAC
Encadrement(s) :
Co-directeurs de thèse : Peggy GUNKEL-GRILLON (UNC-ISEA) & Frédéric FEDER (CIRAD)
Co-encadrants de thèse : Audrey LEOPOLD (IAC) & Farid JUILLOT (IRD)