Face à une urbanisation grandissante, les zones d’habitat spontané, ou « squats », font partie intégrante du paysage urbain dans les états insulaires du Pacifique. L’amélioration des conditions de vie de ces populations dans les squats est devenue un enjeu majeur au niveau mondial. Pour cela, les programmes de réhabilitation doivent prendre en compte les organisations socio-spatiales qui les animent. Dans ce contexte, l’objectif du projet est de modéliser les dynamiques de croissance des squats en combinant approches à base d’agents et fouille de données. Cette modélisation s’appuiera sur des enquêtes sociales réalisées sur le terrain, sur les données environnementales disponibles (géomorphologie du terrain, zones inondables, végétation, proximité avec des routes, des centres urbains, des zones d’emploi, etc.) et sur des images de télédétection (satellitaires et/ou drones) des sites d’études à différentes périodes de leur développement. Le projet étudiera des sites localisés à Fidji, au Vanuatu et en Nouvelle-Calédonie.